Archives du mot-clé Petit Pierre

2009

Création du texte Le bruit des os qui craquent en France. Je suis déjà artiste associée depuis trois ans au Théâtre Jean-Vilar et les lectures que nous avons faites l’année dernière nous donnent le courage de créer le texte en pensant autant aux jeunes publics qu’aux adultes. L’équipe du théâtre, quelle équipe courageuse et avide (Gérard Astor, Catherine Léger, Béatrice Fumet, Nathalie Huertas), a fait de l’art un territoire d’ouverture où tout est possible, tout est permis, et jamais nous n’avons senti que l’audace, l’expérimentation pouvaient être dangereuses. Au Théâtre Jean-Vilar de Vitry, c’est, au contraire, les plus puissants de tous les stimulants. Lire la suite

2007

Janvier, février, mars…  Le pays des genoux est au Québec, Petit Pierre également, et Souliers de sable est en France. Trois mois d’une première tournée. L’équipe est joyeuse. Marie-Michelle Garon, bien sûr, ne donne jamais sa place, Joachim Tanguay et Martin Boileau toujours partants… et les accompagnateurs accompagnent. C’est bien durant cette tournée-là, il devait faire assez chaud et beau puisque les tenues sont légères, que nos quatre garçons Joachim et Martin, Sylvain et Éric vont chercher Odette à la gare, déguisés en filles… La photo est éloquente… Nos garçons sont très belles et il faisait vraiment doux… févier… mars… J’espère qu’on trouvera la photo qui a traîné tant d’années sur le babillard de la cuisine. Dans ce cas-ci, une image vaut vraiment mille mots. Lire la suite

2004

En 2004, un prix récompense le spectacle Petit Pierre : le prix du Mérite technique de l’Institut canadien des technologies scénographiques. Beau clin d’œil à Petit Pierre que cette mécanique conçue par Roger Desgagnés, Gérard Dostie et Martin Giguère, qui est entièrement manipulée par un humain: Martin Jannard, indispensable, est sous la plateforme, dans le noir. Sa sensibilité au texte et au jeu lui permet de suivre le spectacle, d’accompagner les acteurs dans leurs déplacements facilement dangereux. Cher Gervais! Aucun moteur, comme le manège des débuts… et une manipulation technique qui suit le rythme de la présentation. Lire la suite

2003

Hiver-Printemps.

Les contes. Benoît, avec sa souplesse et sa légendaire amabilité, fait une belle place à Sophie Vajda. Elle remplace Linda qui joue, joue, joue, joue mur à mur à Québec et ailleurs dans le monde, qui enseigne mur à mur à Québec et ailleurs dans le monde.

Contes d’enfants réels en France. Sophie s’impose, drôle, vive, formidablement rapide dans les transitions du rire aux larmes que les contes exigent. Les contes sont présentés à Vitry… au Théâtre Jean-Vilar, presque tout de suite après Petit Pierre. D’un spectacle à l’autre, Vitry devient un complice étonnant. La relation est beaucoup plus que celle de la simple diffusion pourtant déjà bien chargée d’émotivité, de connivence, de liens souterrains et puissants. Lire la suite

2002

Petit Pierre… Le spectacle est créé à Chambéry, mais le personnage est dans nos vies depuis longtemps. Je sais à quel moment le livre est entré dans la maison, mais quand Petit Pierre s’est-il infiltré dans nos rêves, nos imaginaires? Il l’a fait comme il aura vécu, sans tambour ni trompette. C’est à la Halle Saint-Pierre, petit Musée consacré à l’art brut près de Montmartre, que Gervais a acheté le livre. L’histoire du garçon vacher m’émeut et la beauté naïve du manège encore plus. Et puis j’oublie le livre et Petit Pierre. Lire la suite

2001

Tournées et tournées de L’Ogrelet au Québec et en France.

Beloeil! Comment passer sous silence le travail de Serge Marois à L’Arrière Scène et de l’équipe du Centre dramatique pour l’enfance et la jeunesse en Montérégie? Travail de fourmi charpentière, patient et efficace… Là-bas, près du Richelieu paisible, le théâtre jeune public vit et vibre du répertoire qui s’écrit, se diffuse, grâce à l’accueil des compagnies du Québec et d’ailleurs. Une vraie réussite à moins d’une heure de Montréal que l’on doit à la très fine connaissance que l’Arrière-Scène a développée de son public et de sa région, à la très fine connaissance de son métier dans une écologie fragile qui concerne à la fois la culture et l’éducation, la fréquentation de l’art vivant et l’animation qui n’ont malheureusement pas toujours des objectifs communs et des approches similaires. Lire la suite