Archives du mot-clé Contes d’enfants réels

2003

Hiver-Printemps.

Les contes. Benoît, avec sa souplesse et sa légendaire amabilité, fait une belle place à Sophie Vajda. Elle remplace Linda qui joue, joue, joue, joue mur à mur à Québec et ailleurs dans le monde, qui enseigne mur à mur à Québec et ailleurs dans le monde.

Contes d’enfants réels en France. Sophie s’impose, drôle, vive, formidablement rapide dans les transitions du rire aux larmes que les contes exigent. Les contes sont présentés à Vitry… au Théâtre Jean-Vilar, presque tout de suite après Petit Pierre. D’un spectacle à l’autre, Vitry devient un complice étonnant. La relation est beaucoup plus que celle de la simple diffusion pourtant déjà bien chargée d’émotivité, de connivence, de liens souterrains et puissants. Lire la suite

1995

L’hiver commence en force avec la deuxième tournée des Contes d’enfants réels en France… Marseille, Orange, Cavaillon, Fos-sur-Mer, Saint-Priest, Mulhouse, Annecy… C’est la première fois que Cathy Aulard et André Leroy des Tréteaux de Haute-Alsace nous accueillent… pour une série de 9 représentations ! Ils n’ont évidemment pas choisi le spectacle le plus consensuel pour cette première rencontre. Cathy et André ont fait un tel travail de développement de public que Mulhouse – qui n’est pas Paris ou Marseille – offre des séries de 10-12 représentations… Quelque chose de rare et précieux en jeune public. Lire la suite

1994

Qu’est-il donc arrivé en janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet… août? Quelle étrange année… les éléments marquants se passent à l’automne.

Expérimentales de Salvador, en septembre, au Centre d’essai de l’Université de Montréal, suivies de la création à Fred-Barry, en décembre. La mixité des publics aux expérimentales nous dit à quel point le visage de Montréal change, et Salvador arrive à point nommé. Le texte a déjà connu plusieurs lectures, car nous avons pris goût aux lectures avec Les contes d’enfants réels et la Semaine de la dramaturgie. J’ai donc connu déjà quelques Salvador… mais Jean-Guy Viau dans la création de 1994 marque le rôle d’une tendresse lumineuse. Lire la suite

1993

1993 commence à la Chartreuse. Je reste impressionnée. Ce que j’ai vu depuis mon arrivée me bouleverse. Cette manière de faire les choses. Ce contrôle des petits détails dans une philosophie qui oriente. J’observe et essaie de comprendre. L’écriture enragée des deux premiers mois me donne une petite marge de manœuvre. C’est un des plus beaux lieux que j’ai vus au monde, un lieu qui a tous les atouts pour être élitiste et fermé, réservé aux happy few. Pourtant, le lieu est le plus ouvert qu’il m’ait été donné de fréquenter. Je découvre avec bonheur les dessous de l’action culturelle. Jamais je n’ai eu le sentiment d’être si près de la pensée de Jean Vilar qui se manifeste dans les politiques, les grandes orientations et les petits gestes du quotidien. Lire la suite

1992

Contes d’enfants réels. Il a eu l’idée (malgré moi, je crois) de porter à la scène quelques-uns des contes d’enfants que j’écris depuis des années. Il en choisit huit… D’où est venu le titre et comment s’est-il imposé? Je n’en ai pas le moindre souvenir, mais il est parfait. Il dit la proche parenté avec la réalité de chacune des situations, de chacun de personnages et le plaisir à broder autour de la réalité pour le ludisme, le mystère et le désir de signes et symboles qui enracinent de petites situations quotidiennes dans l’universel. Le premier conte, Le Monstre, raconte l’enfance du premier souffle au premier soupir… soupir amoureux. Le téléphone, est celui qui m’annonce la mort de mon père et la manière instinctive des petits de deviner ce qu’on leur cache. Lire la suite