Archives du mot-clé Le bruit des os qui craquent

2011

ODETTE

En février, Fred (alias Nathalie Darveau: 2 Nathalie c’est trop pour une équipe de 8 et leurs bureaux sont contigus) entre au Carrousel. C’est le dernier cadeau d’Odette qui est, Fred nous le dit elle-même, obligée de batailler fort pour que la demande de soutien gouvernemental soit admise… La seule chose dont Fred se rappelle parfaitement, à propos de l’arrivée au Carrousel, c’est sa date d’entrée en fonction : le 14 février… qui expliquerait, selon elle, le coup de foudre (réciproque) avec la compagnie. Oh! Le grand bonheur, tous les jours renouvelé, de travailler ensemble. Fred, notre Fred, à tous les postes, toutes les demandes, toutes les urgences, tous les outils. Quand elle ne les trouve pas, elle les invente. Lire la suite

2010

Le bruit des os qui craquent tourne en France et au Québec. De mars à mai. Un succès qui nous étonne. Le monologue solo d’Angelina que j’ai écrit pour de petits groupes, dans des écoles, dans des classes… au cas où le spectacle ne rejoindrait pas vraiment son public, reste dans les tiroirs pour l’instant. Le bruit des os qui craquent  aura tourné au Québec comme nous n’aurions jamais imaginé dans nos rêves les plus optimistes… Nous irons jouer deux fois à Trois-Rivières (en plus de la lecture publique que nous avions donnée), chez Mélanie Brisebois… C’est dire comme les programmateurs, les diffuseurs ont pris le goût du risque… et comme ils ont développé des publics sensibles et exigeants. On sait le spectacle exigeant. Il y a bien sûr les retombées du travail de Sylvain… Lire la suite

2009

Création du texte Le bruit des os qui craquent en France. Je suis déjà artiste associée depuis trois ans au Théâtre Jean-Vilar et les lectures que nous avons faites l’année dernière nous donnent le courage de créer le texte en pensant autant aux jeunes publics qu’aux adultes. L’équipe du théâtre, quelle équipe courageuse et avide (Gérard Astor, Catherine Léger, Béatrice Fumet, Nathalie Huertas), a fait de l’art un territoire d’ouverture où tout est possible, tout est permis, et jamais nous n’avons senti que l’audace, l’expérimentation pouvaient être dangereuses. Au Théâtre Jean-Vilar de Vitry, c’est, au contraire, les plus puissants de tous les stimulants. Lire la suite

2008

Dès 2008… Marie-Eve entre pour un stage au Carrousel… il y a six ans. Elle est déterminée. Je la regarde aller, toujours discrète pourtant, et je me revois à vingt ans. Elle sait ce qu’elle veut, sait ce qu’elle cherche. Je retrouve intact ce besoin d’une formation à la pièce, à la mesure de ses envies, de ses ambitions. Il n’existe pas d’école qui aborde les problématiques du spectacle vivant pour le jeune public dans toutes ses dimensions : répertoire, diffusion, conditions de représentation, etc. Il a un savoir-faire qui commence à exister dans le secret des compagnies. C’est là que Marie-Eve sent qu’elle peut le trouver. Son instinct, son intuition ne la trompent pas. On lui installe donc un petit bureau a côté de celui d’Odette, elle est là quotidiennement, présence aussi agréable qu’attachante… Lire la suite