Archives du mot-clé Marie-Eve Huot

2015

LE 40e ET MARIE-EVE.

Le 15 janvier, nous fêtons officiellement le 40e anniversaire du Carrousel avec la reprise de Petit Pierre à la Maison Théâtre. Le texte parle de passé et de présent et d’histoire. Le lieu, la Maison Théâtre est plus que symbolique. C’est notre lieu. Le grand plateau, trois acteurs et trois techniciens, se déploie rarement en théâtre jeune public. Il conte l’histoire d’un petit, du plus humble des exclus. Petit Pierre dit bien nos intentions des 40 dernières années : il parle du travail quotidien, modeste et orgueilleux, fier plutôt. Pour toutes ces raisons, nous avons fait de cette reprise l’événement du 40e. Il y a plus… Il y avait la déception presque légendaire de Christine Bellefleur, programmatrice de Mont-Laurier, de ne pas pouvoir présenter le spectacle lors de sa création en 2002… Et il y a maintenant la nouvelle salle : une salle à la mesure du défrichage patient qu’elle poursuit depuis des années, armée seulement de ses rêves plus grands que nature. Une raison de plus. Et puis, Petit Pierre, son histoire, celle qu’il nous conte, celle du siècle passé, nous ne nous lassons pas de l’entendre. Lire la suite

2012

L’hiver déjà… Il a été court et terriblement plein. Des entrevues pour remplacer Odette. Le vide encore. Heureusement André est là, présent encore. Et l’équipe encore plus soudée. Le quotidien du bureau à faire rouler, moi qui avais presque oublié. Gervais… entre administration, gestion, création. Réunions dans le milieu. Poursuivre le projet de relocalisation. Ne pas laisser échapper de dossiers. Le printemps arrive précocement. Il est rouge et érable dans tout le Québec. Moi qui suis retournée à l’université, je réalise à quel point j’aime étudier, même si ces mois d’études se partagent entre la rue et les lectures solitaires. Lire la suite

2008

Dès 2008… Marie-Eve entre pour un stage au Carrousel… il y a six ans. Elle est déterminée. Je la regarde aller, toujours discrète pourtant, et je me revois à vingt ans. Elle sait ce qu’elle veut, sait ce qu’elle cherche. Je retrouve intact ce besoin d’une formation à la pièce, à la mesure de ses envies, de ses ambitions. Il n’existe pas d’école qui aborde les problématiques du spectacle vivant pour le jeune public dans toutes ses dimensions : répertoire, diffusion, conditions de représentation, etc. Il a un savoir-faire qui commence à exister dans le secret des compagnies. C’est là que Marie-Eve sent qu’elle peut le trouver. Son instinct, son intuition ne la trompent pas. On lui installe donc un petit bureau a côté de celui d’Odette, elle est là quotidiennement, présence aussi agréable qu’attachante… Lire la suite

2006

Le 19 janvier, Adèle… Un cadeau du ciel. Gervais, étonnamment, est à Montréal. Je dis étonnamment car les débuts d’hiver sont habituellement réservés aux tournées en France. Je porte la petite dans mes bras pour sortir de l’hôpital… Cette petite, la première à m’appeler grand-mère. Oui, un cadeau. Le regard humide qu’elle porte sur le monde m’émeut déjà, me bouleverse, me transporte. Moi qui aime tant les enfants, le rôle de grand-mère me rend folle. Des enfants qu’on peut fréquenter et aimer tout au long de leur vie sans devoir jamais les éduquer. Je découvre le rôle de grand-mère et je sens le bel avenir que j’ai devant moi. Lire la suite